À flanc de colline, dans un écrin de verdure, Combourg en Ille-et-Vilaine doit sa célébrité et son surnom de « berceau du romantisme » à François-René de Chateaubriand qui passa une partie de sa jeunesse dans le château du village.
Dans la tour du chat, il donna vie à un fantôme dont l’origine est un fait avéré: on y trouva la momie d’un chat emmuré. Toujours propriété de la famille de l’écrivain, cet imposant bâtiment se situe au cœur d’un parc de 25 hectares, possède quatre tours massives, mais également un salon de thé une librairie entièrement dédiée à l’écrivain.
La cité se reflète dans le plan d’eau du château, lui donnant son caractère romantique. Chateaubriand écrit à son sujet : “ce lac tranquille qu’effleurait l’hirondelle agile” où le vent “courbait le roseau mobile”. Il resta à jamais influencé par ses années passées au château de Combourg et dont on retrouve la trace notamment dans les Mémoires d’outre-tombe.
Dans le village pittoresque, la Maison du pendu servait dans le passé de cantonnement aux officiers de la garnison. Le marquis de Coulanges, chansonnier et cousin de Madame de Sévigné choisit une des plus vieilles maisons de la ville pour y séjourner.