Situé dans le Lot, Rocamadour semble accroché à une falaise surplombant de 150 mètres la vallée de l’Alzou. Depuis le 12e siècle on vénère dans cette « citadelle de la Foi », fameux lieu de pèlerinage, la Vierge noire et le tombeau de saint Amadour.
Semblant défier la pesanteur, le village possède des jardins en terrasse et d’anciennes boutiques à arcades du 15e siècle. Parmi elles la maison de la Pommette. Le quartier médiéval du Coustallou avec la maison de la Louve à colombages est tout à fait charmant. Tout près, se trouve le vieux moulin fortifié dit de Roquefrège. Dans l’hôtel de ville on peut admirer de belles tapisseries de Jean Lurçat.
Quant au chemin de croix qui monte en lacets par un sous-bois, il permet de passer devant les grottes de la nativité et du sépulcre, ainsi que la grande croix de Jérusalem.
Du fort du 14e siècle ne subsiste malheureusement que les remparts destinés à protéger le sanctuaire.
Justement, haut des 223 marches, l’escalier monumental que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux conduit à l’esplanade des sanctuaires.
En haut, de nombreuses habitations des chanoines sont converties aujourd’hui en magasins et en hôtels. Par la porte du Fort on arrive à l’enceinte sacrée, la cité religieuse, aux sept sanctuaires qui accueillent depuis des siècles les pèlerins venus y prier. Se trouve également l’église Sainte-Anne du 12e siècle où on vénérait le corps de Saint-Amadour. Mais le saint des saints de Rocamadour est la chapelle Notre-Dame qui abrite la fameuse Vierge noire, statue reliquaire en bois du 12e siècle.