En Loire-Atlantique, Clisson, ancien fief des Ducs de Bretagne, fut reconstruit sur le modèle de l’architecture rurale italienne après les dégâts causés par les guerres de Vendée. Ceci explique qu’on la surnomme “Clisson l’italienne”. Lieu stratégique pour la défense des Marches de Bretagne face au Poitou et à l’Anjou, son château bâti à partir du 13e siècle est une forteresse médiévale imposante ayant protégée pendant de très nombreuses années la frontière du duché de Bretagne.
On doit la reconstruction du village à un homme, Pierre Cacault, peintre nantais qui connaissait bien l’Italie et découvrit l’état du village à la fin du 18e siècle. Avec son frère, ils achetèrent certaines ruines et y fondèrent un musée-école dédié à l’art italien. Avec d’autres amis, ils firent l’acquisition de nombreux autres bâtiments et les rénovèrent. Sous le Premier Empire et la Restauration ce mouvement s’accentua au point de faire de Clisson la ville la plus italienne de France.
Tous les ans au mois de juillet le village s’anime de musiques et de spectacles vénitiens. En août, les Médiévales de Clisson mettent en avant les monuments historiques antérieurs à la reconstruction, comme la chapelle des Templiers, le château, les ponts ou les Halles. Tous les mardis matin, un marché se tient sous sa charpente massive depuis plus de 5 siècles.