Découvrez la Ville Lumière autrement à travers ses meilleures pâtisseries. Nous avons sélectionné pour vous 7 gâteaux incontournables de la capitale. À consommer sans modération !
1. Le Paris-Brest
En 1891, la course à vélo du Paris-Brest-Paris est organisée pour la première fois. Elle n’inspire pas que des sportifs. Louis Durand, pâtissier de Maisons-Laffitte, trouve l’inspiration à la petite reine pour créer sa célèbre pâtisserie. Près de vingt ans plus tard, en 1910, le Paris-Brest se mange ! Ce petit gâteau en forme de couronne rappelle la roue du vélo. À l’origine, le garnissage est à base de crème au beurre. Aujourd’hui, on utilise de la crème pralinée. Le tout est saupoudré de sucre glace et d’amandes effilées. Des pâtissiers adapteront la recette pour ajouter des rayons faits en pâte à pain. Depuis, la tradition familiale se perpétue. C’est l’arrière-petit-fils de Louis Durand lui-même qui honore l’héritage du Paris-Brest en conservant précieusement le secret du pralin. Toutes les pâtisseries parisiennes proposent aujourd’hui le Paris-Brest.
2. Le Saint-Honoré
Avant d’être une pâtisserie, Saint-Honoré est… le saint patron des pâtissiers et des boulangers ! Au milieu du XIXe siècle, à Paris, Auguste Jullien est un jeune chef pâtissier très créatif. Il travaille chez Chiboust, à l’époque l’une des pâtisseries les plus prestigieuses de la capitale. À l’origine, le Saint-Honoré prend la forme d’une brioche de grosse taille fourrée à la crème pâtissière. À la tête de son propre magasin, Auguste Jullien adapte la recette en utilisant une pâte feuilletée. Il la surmonte de choux avec un nappage au caramel et garnit le tout de crème Chiboust. Il s’agit d’un mélange à base de crème pâtissière et de meringue italienne. On trouve aussi une version où les choux sont garnis de crème Chantilly.
3. Les macarons
Les macarons sont connus dans le monde entier. Ces douceurs rondes et colorées plaisent à tout le monde. À base de pistache, de praliné ou de chocolat, il existe aussi des versions aux agrumes, aux fruits rouges, à la rose ou à la violette. Les saveurs des macarons ne connaissent aucune limite. À Paris, Ladurée, Dalloyau et Pierre Hermé comptent parmi les plus grandes maisons et se sont même exportées.
4. Le flan parisien
Du flan, oui, mais du flan parisien ! Le flan parisien se présente sur un lit de pâte brisée surmonté d’une couche jaune clair au-dessus bruni. Frais et élastique, le flan a ce goût de lait vanillé caractéristique et inimitable. Si Paris l’a rendu célèbre, le flan a pourtant des origines diverses un peu partout dans l’Hexagone. Différentes régions ont leur propre recette du flan.
5. L’opéra
L’opéra, c’est tout un art. Des biscuits Joconde trempés dans un sirop au café, de la ganache, de la crème au beurre de café, un glaçage au chocolat, et le tour est joué. L’histoire de l’opéra est relativement récente puisque la pâtisserie est née de l’imagination de Cyriaque Gavillon en 1955. À l’époque, le pâtissier travaillait pour la maison Dalloyau. Il choisit une forme rectangulaire, simple mais reconnaissable entre mille. Pour proposer un dessert léger, il réduit par ailleurs la concentration de sucre. Mais pourquoi l’opéra ? On raconte que c’est l’épouse elle-même du pâtissier qui en a eu l’idée. En effet, de nombreuses danseuses avaient pour habitude de fréquenter la maison. Une autre théorie explique l’origine du nom en hommage à la scène plate et brillante du Palais Garnier. En 1960, Gaston Lenôtre crée sa version de l’opéra et se proclame créateur du gâteau. Finalement, le journal Le Monde tranche en 1988 et déclare que c’est bel et bien la maison Dalloyau qui a fait naître ce succulent gâteau au chocolat !
6. La religieuse
La religieuse se compose de pâte à choux, de crème pâtissière, de crème au beurre et de café (parfois remplacé par du chocolat). La première religieuse est inventée sur le boulevard Montmartre en 1856, à l’époque chez Frascati, un glacier napolitain. Mais le nom de la pâtisserie n’est pas si ancien. Il faut attendre 1904 pour le voir apparaître pour la première fois. C’est le dictionnaire Larousse qui en fait mention. On dit que ce nom provient de la forme dentelée et de couleur du glaçage, qui n’est pas sans rappeler la robe d’une religieuse.
7. La tarte Bourdaloue
En 1850, rue Bourdaloue, le pâtissier Fasquelle crée une tarte aux poires avec de la frangipane, de la crème d’amandes, des macarons et des éclats de noisettes. Ce sont les origines de la tarte Bourdaloue. Elle évoque un peu les tartelettes amandines, elles aussi originaires de la Ville Lumière.