Bienvenue au paradis ! Dans le département du Finistère, en région Bretagne, il y a un endroit qui a des airs de Caraïbes… Il s’agit de l’archipel des Glénan, au large des côtes bretonnes, qui ne se trouve seulement qu’à quelques kilomètres du continent. Ce n’est pas la peine de faire le tour du monde pour profiter d’un lieu paradisiaque. L’île Saint-Nicolas, l’île de Bananec et l’île du Loc’h font partie de ce magnifique archipel.
Les Caraïbes à portée de main
Ces îles édéniques n’ont rien à envier aux Bahamas ou aux Seychelles. L’archipel des Glénan est composé d’une dizaine d’îles et d’une pléiade d’îlots. “La Chambre” est le nom donné à la mer intérieure qui délimite ses contours, avec des eaux aux tonalités émeraudes. Les plages de sable blanc et cette allure de lagon tropical ont fait la réputation de ces îles, surnommées les « caraïbes bretonnes ».
L’île Saint-Nicolas et l’île de Bananec
L’île Saint-Nicolas est l’île principale de l’archipel des Glénan. On y accède facilement depuis la côte, en vedette. C’est l’endroit concentrant l’activité touristique de l’archipel. Deux restaurants, des habitations et le centre international de plongée des Glénan y ont établi demeure. Sur l’île Saint-Nicolas on trouve également l’une des plus petites réserves naturelles de France : elle a été créée pour la protection du narcisse des Glénan, une fleur qui ne pousse pas ailleurs et qui est caractéristique de l’archipel. Ce narcisse est donc une fleur unique au monde, avec sa couleur blanche et ses plants de 15 à 40 centimètres de haut, une fleur à sauvegarder et à admirer lors de sa floraison qui a habituellement lieu de mars à avril, voire début mai.
Pour les passionnés de randonnée, un chemin en bois a été créé sur l’île : il permet notamment d’y faire le tour sur un parcours d’une longueur de 1 km. La vue sur la Chambre, la célèbre mer intérieure, ainsi que l’ensemble de la côte est époustouflante. L’île Bananec a, elle aussi, beaucoup à proposer : on y trouve la plus importante école de voile d’Europe. Appelée tout simplement “Les Glénan”, elle attire près de 15 000 stagiaires par an.
Outre l’image d’oasis maritime, l’archipel des Glénan est également un sanctuaire où la nature est reine : de nombreuses espèces d’oiseaux y trouvent refuge.
L’île du Loc’h
Le titre de l’île la plus grande de l’archipel des Glénan revient à l’île du Loc’h, avec ses 55 hectares. Elle se situe au sud de l’archipel. Elle fascine les visiteurs qui ne s’attendent pas à y trouver un étang d’eau saumâtre en son milieu. Le baron Fortuné Halna du Fretay tenta d’y faire de la pisciculture. C’est ce même baron qui, à la fin du XIX siècle, prit la décision d’y faire construire un tour d’usine sur l’île avec le but d’y brûler le goémon, des algues marines, et de le transformer en soude pour l’industrie pharmaceutique. Encore aujourd’hui, la cheminée de l’installation trône fièrement sur l’île, devenue un point de repère pour les marins en navigation.
