Dans les Pyrénées Orientales, entre la vallée du Conflent et le mont Canigou, l’ancien site défensif d’Eus lutta par la passé contre les Français (au 16e siècle) puis les Espagnols (au 18e).
Ce village qui s’enorgueillit de donner à profiter du soleil plus de 300 jours par an s’étage en terrasses entre la grande église du 18e et la modeste chapelle romane Saint-Vincent au fond de la vallée, dédiée au patron des vignerons et à Saint Gaudérique. A noter que son porche du 13e siècle est fait de marbre rose de Villefranche de Conflent. L’église Saint-Vincent se situe exactement là où par le passé se trouvait le camp romain qui surveillait le passage sur la voie menant de Terrenera à la Cerdagne.
Autour de l’église, la cité fortifiée est abritée du vent. Semblant s’accrocher à la pente et aux ruelles pittoresques pavées de galets, les anciennes demeures de schiste avec leurs anciens fours à pain individuels souvent très bien restaurés, offrent au regard une esthétique homogène.
En parcourant ces ruelles, le visiteur découvre les nombreux artistes et artisans d’art qui ont choisi de s’installer à Eus. L’épouse de Boris Vian y habita pendant quelques années.