Avec ses 30 mètres de hauteur, la Tête Carrée à Nice est une œuvre surréaliste tout à fait originale. Découvrez qui se cache derrière le cube et tentez de percer les secrets de cet immense bloc anguleux qui ne laisse personne de marbre !
Nice par les surréalistes
Ce sont Francis Chapuis et Yves Baillard qui ont eu l’idée un peu folle de surmonter un buste humain d’un cube de béton hors normes. Le projet de la Tête Carrée de Nice voyait le jour. Matérialisation de la vision unique de Sacha Sosno, cette œuvre urbaine est la preuve que l’architecture française contemporaine ne manque pas d’originalité. L’œuvre de Sosno en général est riche de ces symboles géométriques qui se mêlent aux formes humaines. La Tête Carrée n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais quel exemple et quel symbole ! En 1994, le concours d’architecture est lancé par Jacques Peyrat, alors maire de Nice. Le projet architectural sort des terres de la ville huit ans plus tard. Le musée d’art moderne et contemporain n’est pas très loin, comme on peut déjà s’en douter. N’hésitez pas à y faire un tour pour prolonger cette mystérieuse expérience.
Une tête carrée qui surprend
La Tête Carrée de Nice a de quoi surprendre. Entre les immeubles du quartier Carabacel, c’est un immense, c’est un immense bloc qui surgit du paysage urbain. Posé sur un menton, il cache un visage dont on peut s’amuser à deviner les traits, mais dont on ne saura rien. Cette tête cubique, véritable totem de l’architecture moderne, évoque un dieu énigmatique. Loin d’être un simple monument, la Tête Carrée est pleine de vie. Car on pense dans cette tête de béton qui accueille les bureaux de la bibliothèque municipale Louis Nucera. On y trouve aussi un restaurant de 400 m². Depuis 2002, cet édifice mystérieux n’a pas fini de fasciner et de faire parler. 30 mètres de haut pour 14 mètres de large, elle est un symbole contemporain cher aux Niçois.
Qui se cache derrière le cube ?
De nombreux curieux ont déjà voulu ôter ce casque carré de la tête pour dévoiler le visage emprisonné. Mais qui est ce mystérieux personnage dissimulé par le monument ? Est-ce un homme ou une femme ? Quel est le message de l’artiste ? Les interprétations vont bon train, à vous de vous faire la vôtre. Sinon on peut se rendre à Cagnes-sur-Mer pour creuser la question. On y trouve le Guetteur, étrange édifice de 22 mètres de haut, lui aussi né de l’imagination fertile de Sacha Sosno. Cette fois, ce sont deux blocs qui coupent une tête par le haut et le bas, comme si elle sortait d’une boîte. On y découvre les yeux et le nez, sans voir le reste. Et s’il faisait écho à la Tête Carrée de Nice ? La réponse vous appartient. L’art contemporain parle à tout le monde de manière différente. Avec sa Tête Carrée, l’artiste niçois a surtout voulu surprendre et jouer avec les émotions.